lundi 7 février 2011

Un mot qui traverse l’Atlantique 1/4


Ce n’est pas, d’ailleurs, parce que le nom vient de loin qu’il n’a rien à voir avec notre culture. En effet, le locavore est tout simplement celui qui prend la décision de ne plus s’alimenter qu’avec des aliments locaux. Cela n’a rien d’exceptionnel, l’agriculture vivrière mettait bien ce principe en application : je cultive, l’élève et je transforme ce que je vais manger, ce dont j’ai besoin pour mon alimentation familiale. Dans un monde où il n’est plus possible d’échapper au mouton de Nouvelle Zélande, à l’ananas de Côte d’Ivoire, au pamplemousse d’Israël, aux crevettes du Brésil ou d’Equateur, au vin d’Afrique du Sud ou du Chili… il s’agit, dans un premier temps de s’approvisionner autour de chez soi…

Pas sectaire pour autant, le locavore équilibré accepte de garder certains produits venant de loin. Il ne s’agit pas de remplacer le café par des racines locales sans goût, mais bien de limiter aux marges ces produits venant de loin. Fruits et légumes de saisons, cultivés au plus près, sont à privilégier, sans oublier l’élevage du coin, la vigne des alentours, les poissons péchés ici et là, à deux pas de chez nous.

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